Nota bene : N’hésitez pas à cliquer sur les photos, on a mis des petits commentaires rigolos. 🙂
Nota bene : N’hésitez pas à cliquer sur les photos, on a mis des petits commentaires rigolos. 🙂
On vous en parlait dernièrement, nous avons bien galéré pour obtenir la carte de séjour à Isis et une couverture par l’assurance maladie pour toustes les trois. Deux jours avant de partir, nous avions encore rendez-vous à la préfecture et à la sécu pour régler tout ça une bonne fois pour toute.
Nous avons maintenant les papiers, pfiou! Mais à notre grand damne, nous devrons revenir dans les prochains mois en région Centre, pour Isis (qui doit passer une visite médicale et venir chercher en mains propres son titre de séjour) et pour Yaëlle (qui a un rendez-vous de suivi de routine à Tours, suite à son opération au cœur).
Heureusement, depuis que nous sommes partis, tout ça est loin derrière nous. Et notre quotidien est plus rythmé par la météo, les rencontres, notre petite fille de maintenant 6 mois et les visites de villes et de villages pleins d’histoires…
Pour notre premier matin, mon cher papa, Christian, a décidé de prendre la route avec nous. Pour nous accompagner jusqu’au village de Meung sur Loire. À notre plus grande surprise, Élise, sa maman Michelle et un de ses amis, se tenaient caché.e.s derrière le pont. Et nous ont même lancés des confettis pour marquer le coup! C’était trop génial de leur part.
Les deux premiers jours ont été les plus intenses (pour l’instant) de notre voyage. Les températures étaient proches du 0°C. Nous avons découvert de la grêle sur le sol en arrivant à Blois. Et notre trajet vers Tours a débuté par un sol recouvert de neige… De plus, nous avons parcouru de 65 à 72 km par jour, avec de nombreuses côtes qui montent dans les coteaux. Vaste programme!
Autant le dire, ce n’était plus tout à fait des vacances. D’autant plus qu’à notre arrivée à Tours, Yaëlle a passé la dernière heure à geindre dans sa remorque. Nous nous sentions un peu dépassé.e.s et exténué.e.s. C’est pourquoi, nous nous sommes promis de faire désormais des étapes plus courtes (maximum 50 à 60km suivant le vent et le dénivelé). Et depuis, tout va pour le mieux.
Le troisième jour, nous avions prévu un mini trajet d’une trentaine de kilomètres. Pour calmer le jeu et garder de l’énergie pour la suite.
Depuis notre départ, nous utilisons warmshowers.org pour planifier nos étapes et rencontrer des cylotouristes comme nous, mais qui ne voyagent pas ces temps-ci (pourquoi, on se le demande bien?) et qui peuvent nous héberger. Nous avons également profité de l’occasion pour visiter des ami.e.s se trouvant sur notre route.
Marine (Blois), Cyrille, Anne-Lise et Marc (Tours), Philippe et Myriam (Bréhémont), Thibault (Sazilly), Marc, Sophie et Arthur (Louzy), Freddy et Marion (Parthenay), Frédérique, Isabelle et Paul (Magné), Ghislaine, Denis, Virgile et Inoa (Maillé) : un grand merci à vous toutes et tous pour votre accueil et votre sens de hospitalité. En espérant vous recroiser sur la route un jour ou l’autre!
Nous avons également profité de notre périple pour visiter, quand il faisait beau (ou non), les châteaux tout pétés des villes traversés.
Après seulement 3 jours sur le trajet de la Loire à vélo, nous avons coupé à travers les champs pour rejoindre la Vélofrancette. Un nouvel itinéraire à vélo partant de Normandie pour rejoindre La Rochelle. Cela faisait bien notre affaire, enfin, c’est ce que l’on croyait…
Quitté Thouars, et ce, jusqu’à Niort, la Vélofrancette suit le Thouet. Une petite rivière qui a sculpté le paysage et creusé un joli lit bien pentu. Le trajet officiel forcément, cheminait d’un côté et de l’autre de la rivière pour former des jolis lacets tout plein de montées et descentes abruptes.
Nous avons alors vite compris qu’il fallait se rabattre sur les routes secondaires, plus en hauteur pour échapper (enfin pas complètement) à la Vélopaschouette.
Toutes les personnes croisées sur notre chemin nous ont gentiment rassurées en nous affirmant de manière unanime : vous verrez, passé Niort, c’est tout plat jusqu’à l’océan.
Tout plat, les marais poitevins, pas de doute. Par contre, c’était sans compter les nombreux ponts de la mort qui enjambent marais, canaux et trous d’eau.
M’enfin, nous n’allions pas nous plaindre non plus. Il faisait super beau et nous n’avions pas beaucoup de kilomètres à parcourir…
Pour faire une pause sympathique et faire le point sur notre équipement, avec mes parents, nous nous sommes donnés rendez-vous sur l’ïle de Ré. C’était le jour du sixième « moisiversaire » de Yaëlle. Nous avions planifié une longue étape de plus de 60 km et comme de par hasard, nous avons eu notre plus grosse journée de pluie du voyage.
Nous étions certes heureux.ses mais littéralement rincé.e.s. M’enfin, les retrouvailles avec l’océan, la traversée du pont et la perspective de retrouver mes parents autour d’un bon repas chaud nous a bien aidé à trouver du soleil dans cette journée findumondesque!
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Ce blogue relate les aventures rocambolesques d'une famille végane en voyage à vélo.
Commentaires (14)
Merci Lorraine pour les encouragements.
L’aventure est heureusement pleine de couleurs! 😉
Nous aussi on pense beaucoup à toi, surtout entre l’île d’Oléron et Royan où nous étions dans un joli chemin entre les arbres (bon sous la pluie, certes). Merci beaucoup de nous écrire, ça fait chaud au cœur.
À bientôt, on t’aime!
Clément et Isis
Où en êtes vous à présent ?
Le Baby va bien ?
A t il toujours son joli sourire ?
Ici c’est on peux le dire, la tempête.
Philippe.
A bientôt pour des nouvelles.
Merci pour le message. Nous sommes rendu.e.s à Bordeaux. On attend que la tempête passe avant de repartir, sans doute jeudi prochain. On en profite pour rattraper notre internet de retard, donner des nouvelles, changer les pneus du vélo à Isis pour des Marathon plus, revoir des ami.e.s et profiter de la ville.
Yaëlle a été un peu malade depuis notre passage à Royan. Elle va de mieux en mieux et n’a jamais perdu ses sourires! Aussi, elle commence sérieusement à ramper par en arrière. 🙂
Au plaisir et à bientôt!
Quel beau périple, merci de nous faire rêver avec ces magnifiques photos et les commentaires amusants. Bon vent à tous les trois et nous attendons avec impatience de vos nouvelles.
A bientôt, on vous embrasse
Véronique, Jean-Christophe et les enfants
Merci pour vos conseils de cyclovoyageurs et votre guide de la Loire à vélo, qui nous a bien aidé. La suite s’en vient dans pas trop long. Du moins, on l’espère!
Bonjour à toute la famille
Voilà déjà quelques fois que je visite le site pour avoir de vos nouvelles, et cette semaine qu’est ce qu’on découvre, un petit article qui nous fait bien plaisir de lire en famille. Ca y est vous voilà enfin parti pour cette belle aventure. On vous envoie plein de good vibes pour vous garder au chaud!
Votre site est très intéressant et joli, bravo! Tient et pour faire suite à vos articles, les enfants ont chacun leur « arbre magique » en France et aussi à Tahiti. Nous avons comme vous choisi des arbres qui donnent des fruits. D’ailleurs Naida a pu cette année récolter les poires de son arbre. Vaiana a un châtaignier et ylan un abricotier.
A thaiti c’est une coutume bien pratiquée. On y plante un arbre avec le placenta du bébé (voir plus bas ). Vaiana a un manguier et Ylan un citronnier qui pousse avec leur placenta. Et nous avons quand même planter un arbre à Naïda : un tiare. Pour ma part, mes parents ont planté un érable chez mon grand père. À chaque année il l’entaille et récolte l’eau. Il me garde toujours de l’eau au congélateur si je ne suis pas au Québec dans le temps des sucres! C’est tellement magique d’aller rendre visite à cet arbre à chaque fois. Voilà notre petit partage avec vous.
A bientôt,
Genevieve et compagnie
La terre, le placenta et la parenté:
Selon l’étude de l’ethnologue Bruno Saura (« Enterrer le placenta ; l’évolution d’un rite de naissance en Polynésie française », consultable sur le Net), les Polynésiens (Tahiti et Moorea, îles-sous-le-Vent et îles Australes) accordent une place fondatrice à ce placenta, nommé pu-fenua, ce qui signifie étymologiquement « centre/noyau (de) terre ». Les Tahitiens continuent d’enterrer le placenta dans la cour de leur maison, dans leur jardin, à proximité immédiate d’un arbre fruitier. Le placenta de l’enfant n’est pas, dans cette pratique, lié avec un nouvel arbre qui grandira avec lui et symbolisera son identité individuelle, comme en Amérique centrale (et aujourd’hui dans certaines villes européennes), mais bien de traduire la continuité harmonieuse de l’homme et les plantes. L’enterrement du placenta signifie la fructification entre l’arbre et ce nouveau-né, dont le pu-fenua est « planté » par un parent ou grand-parent, c’est-à-dire, par quelqu’un qui a déjà donné la vie. Cette continuité fait écho à la tradition tahitienne qui veut que les premiers fruits d’un arbre soient cueillis par une femme ayant déjà enfanté; on constate donc dans ce rite un lien structurel entre la naissance, le placenta et la terre, par le symbole de l’arbre conducteur. »
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