Depuis Valencia où nous avons débarqué en train dans l’épisode précédent, nous avons rejoins la banlieue de la ville pour être accueilli.e.s par Juan José, un super Warmshower. Bien que nous soyons arrivé tard et qu’il devait partir tôt le lendemain matin, nous avons bien sympathisé. Et tenez-vous bien ! Il a rejoint Paris à vélo en 15 jours pour la COP21 avec d’autres cyclistes en décembre dernier, en partant de San Sebastián.
Un autre Warmshower qui ne pouvait pas nous héberger, nous a néanmoins envoyé un lien vers le tracé d’une piste cyclable. Le long d’une autoroute, elle reliait Valencia à Losa del Obispo, à environ 10 km de Chulilla. De quoi bien nous avancer. C’est donc sur cet itinéraire que nous comptions pour nous rendre à Chulilla. Et ce ne fut pas sans surprises.
Notre première rencontre avec la piste fût épique. Isis a passé tout droit. Heureusement que je savais où la trouver! Sans aucune signalisation, invisible depuis la route, elle commençait littéralement dans un amas d’arbustes et de broussailles infranchissables… Nous avons dû enjamber clôtures, trottoirs et roches pour la rejoindre. Quelques kilomètres plus loin, la piste atterrissait sur un mur. Ce n’était pas rassurant! Finirions-nous par devoir emprunter l’autoroute? En contournant le pâté de maisons, nous l’avons heureusement retrouvée. De toute la journée, nous n’avons croisé quasi personne sur la piste. Par endroits elle tombait en ruines. Par d’autres, elle avait été fraichement remise en état (asphalte et peinture fraiche). Aucun panneau de direction ou de distance n’avait été posé. Et ce durant toute la piste. Jusqu’à la toute fin où elle se terminait comme par enchantement, au milieu de nulle part, à quelques kilomètres du prochain village. Heureusement pour nous, l’autoroute s’était depuis transformée en route, pour notre plus grand bonheur et sécurité!
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