Bref, la théorie c’est bon. Maintenant, passons au concret. Voici nos vélos : un Trek 520 pour moi et un Brodie Argus pour Isis.
Au départ, nous souhaitions nous procurer des vélos d’occasion afin de réduire l’une de nos principales dépenses post-départ. Et afin de donner une seconde vie à des vélos broyant du noir dans le fond d’un garage d’une maison en banlieu. Malheureusement, avec notre taille (1m62 pour Isis et 1m65 pour moi) et étant donné l’ensemble de nos critères (voir ci-dessus), il a été impossible pour nous de trouver monture à nos pieds. Et ce, malgré 4 mois de recherches intensives.
Nous avons alors redirigé nos recherches vers les boutiques de vélos de Montréal pour finalement trouver notre bonheur. Il faut savoir qu’une bonne partie des boutiques de vélos au Québec ferment durant l’hiver. Ils ont alors tout intérêt à se débarrasser des vélos en fin de saison pour pouvoir préparer la suivante. Ainsi, nous avons été capable d’avoir entre 15% et 25% de rabais sur nos vélos. Ce n’est pas fou, mais ça fait toujours plaisir au porte-feuille.
L’inconvénient (s’il en est un), c’est que nous n’avons pas pu avoir les deux mêmes vélos, étant donné que les tailles disponibles étaient fortement limitées. Le vélo d’Isis est monté sur des roues de 26 pouces quand le mien est monté sur des roues de 700. Mais au final, nous sommes heureux de nos achats et nous savons que cet investissement va être rentabilisé sur le long terme, avec les nombreux voyages qui nous attendent. Il faudra juste traîner une chambre à air (et éventuellement des rayons) de rechange de plus dans nos bagages.
Enfin, étant donné que nous partons en Europe, il n’était pas complètement stupide de se poser la question à savoir si leur achat n’aurait pas été plus économique rendu sur place… Non seulement le prix se trouve être le même mais en Euros (donc x1.5), le transport en avion nous coûte 30$, mais aussi cela nous sauve du temps et du stress une fois sur place. En ce qui concerne les sacoches, les principales marques acclamées par les cyclotouristes (Vaude et Ortlieb) sont européennes. Pour le coup, il était économiquement intéressant d’attendre d’avoir pris l’avion.
Commentaires (8)
1: où tu mets le bébé ?
2: comment tu gères l’hygiène naturel à vélo/rando ?
Des bisous et j’espère vous voir passer dans mon p’tit chalet !si vous venez avant le premier mars vous aurez des côtés à monter et de la neige mais vous pourrez faire du ski et me laisser le bébé. Si vous venez après le premier mars, il y aura deux bébés, moins de neige (mais toujours des côtes) et ça sentira le caca de bébé x 2 et je serai irascible mais vous êtes les bienvenus quand même !
1. Notre petite Yaëlle a sa remorque. Une Croozer Duo avec un hamac pour bébé (voir les photos ci-dessous). Elle a même deux places pour elle toute seule et pour l’instant semble beaucoup apprécier son véhicule (gros dodos ou gros sourires au choix).
Nous devrions écrire un article sur le sujet un jour.Tel que promis, nous avons écris un (super) article sur la remorque de Yaya.2. Nous avons une petite couverture que l’on pose par terre et Yaëlle fait ses besoins sous les bosquets, les arbres, bref, les endroits où ça ne dérange que les fourmis. S’il pleut on la change dans sa remorque (bon il faut encore que je bricole une petite plateforme pour que ce soit tip top…). On en parle un peu dans notre dernier article sur l’hygiène naturelle infantile.
Oui, on compte bien passer un jour. À vélo ou autrement (oui parce que bon les côtes quoi!). Et on a bien hâte de rencontrer ton ou ta future mini-toi. 🙂
Dommage d’avoir 2 engins différents, ça n’optimise pas les pièces détachées indispensables à avoir sur soi, il faut tout en double… Surtout avec 2 tailles de roues différente.
J’ai une préférence purement esthétique pour le brodie. Par contre marque canadienne il semble? J’espère que de nos jours les standards de montage sont les mêmes partout!Si vous devez vous galérer avec des pas de vis différents comme lorsque quand tu as un vieux vélo français ou italien…
Au niveau des sacoches un de mes potes promène des Ortileb depuis pas mal d’années, il passe sa vie sur un vélo et en est toujours très satisfait. Elles sont en plus compatibles avec les remorques extrawheel.
( http://extrawheelshop.com/fr/remorque-velo-sacoches-velo-back-roller-classic.html )
Petite remorque sympa qui sert simplement de porte-sacoches supplémentaires et qui a l’avantage d’avoir la même roue que le vélo (moins de pièces de rechange à embarquer). Comme vous avez déjà la remorque bébé j’imagine que vous allez viser plus léger pour le deuxième vélo.
Sinon j’ai vu que vous étiez passé sur Lille, z’auriez pu me faire un ptit coucou!^^
Salut Charlie,
Oui, on a appris ce WE par Charles qu’on t’a loupé à Lille. En même temps, je n’avais aucun souvenir que tu y habitais (dans ma tête, tu vis en Normandie. Mais plus maintenant). On va peut-être avoir l’occasion de se croiser à la Nationale de 2cv de Millau où nous passerons probablement.
Effectivement, c’est un peu bête d’avoir deux tailles de roues différentes… On va avoir un chambre à air de plus à traîner avec nous. Même pas peur! J’hésite encore à emmener des rayons étant donné que l’on ne part pas pour un tour du monde et que nous avons des freins à disque. On devrait pouvoir rouler quelques km avec une roue voilée sans soucis jusqu’à la prochaine boutique de vélos. Et le standard de montage du Brodie est sensiblement la même que sur le Trek (les deux vélos se démontent presque entièrement avec des clés Allen métriques).
Nous avons effectivement opté pour des Roller Plus avant et arrière, ainsi qu’une sacoche de guidon de la marque Ortlieb. C’est du solide! D’ailleurs, si tu es intéressé, j’ai trouvé un site qui faisait des prix très intéressants. 🙂
Pour ce qui est du deuxième vélo, nous risquons d’être contraint d’utiliser notre remorque Bob Yak, car nous avons une petite fille et du stock d’escalade à trimballer. Bref, on risque se traîner un peu dans les côtes, mais on devrait survivre pareil.
Au plaisir de te recroiser et merci pour le commentaire!
Merci de partager votre aventure. Je possède aussi un Brodie Argus 2015, c’est un formidable vélo que je compte emmener en Europe cet été. Idéalement je changerais peut-être le pédalier pour un Deore avec un petit plateau de 24 ou même 22. Quand aux roues, elles sont très solides, aucun problèmes sur le bitume, ni sur les terrains moins lisses. Les pneus Kenda ne sont pas les meilleurs, les Bontrager du Trek 520 ont une meilleure protection contre les crevaisons.
je vais suivre votre périple avec attention, j’ai juste un peu de réserve avec l’escalade. Bon, c’est vrai, j’ai le vertige, mais soyez prudent, une erreur ne pardonne pas et vous avez un enfant.
Bonne route!
Merci pour tes retours sur le Brodie Argus. Effectivement, Isis est très contente de son vélo! Les roues sont très solides (en 26 pouces), mais les pneus pas tant. Elle a déjà eu une crevaison en roulant sur une punaise… De mon côté, j’ai commencé à avoir quelques bruits dans les rayons de mon Trek 520 et j’ai dû les faire réviser. Ils n’étaient pas assez serrées.
Pour le prochain voyage, je songe à équiper mon Trek 520 de roues de 26″, c’est plus solide et le rapport de vitesses dans les côtes est plus intéressant. Je songe aussi à changer les plateaux du pédalier pour du 24 ou 22 dents. En même temps, je me pose la question à savoir si tu te retrouves dans de telles côtes pour avoir besoin des 22 dents, n’est-il pas mieux de descendre et de pousser ton vélo?
Merci pour les encouragements et bonne préparation pour ton voyage en Europe cet été. As-tu commencé à réfléchir au trajet que tu souhaites faire?
De notre côté, nous ne manquerons pas de mettre à jour le blogue pour raconter nos aventures. Pour l’escalade, pas de soucis pour nous, on est expérimenté.e.s et on a déjà emmené Yaëlle en falaise. Il faut juste un peu de patience et idéalement un ou une troisième complice pour pouvoir faire des rotations. Mais merci pour le conseil, nous allons être prudent.e.s. 🙂
Au plaisir!
Depuis que j’ai découvert votre site, Je dévore avec beaucoup de plaisir vos articles si bien écrits et si intéressants !
Je voulais vous faire part de notre expérience clyclotouristique (voyage d’un an dans les Andes) au sujet de la transmission du vélo. Nous avions choisit des développements très court 22 dents à l’avant et 36 dents à l’arrière (deore 12/36). S’il fallait recommencer nous reprendrions les mêmes transmissions. Durant une cote, nous trouvons qu’il est moins fatiguant de rester sur le vélo, même à 5 ou 6 km/h plutôt que de le pousser. Avec l’habitude l’équilibre se développe cela devient plus simple. Cela est aussi bien plus ergonomique ! Les 36 dents à l’arrière permettent aussi de diminuer la tension dans la chaine et donc de faire durer la transmission plus longtemps. Cela en vue d’économie et donc aussi d’écologie…
Bonne route !
Merci pour ton partage d’expérience et tes compliments! Tu me fais penser qu’il faudrait que je fasse une mise à jour de l’article.
Au début de notre voyage, en janvier 2016, à Royan, constatant que nous avions encore beaucoup de difficultés dans les côtes, nous avons été chez un vélociste pour remplacer nos petits plateaux par des 22 dents. Et plus tard, en septembre dernier, lors de notre passage chez un Warmshower à Gap, nous avons opté pour des 34 dents en arrière. Nous avons d’ailleurs appris qu’une dent de moins en arrière équivaut à 2 dents de moins en avant! Depuis, nous pouvons grimper sans difficulté des côtes jusqu’à 12% malgré la remorque et nos bagages. Au dessus de 12%, cela devient du sport! Nous arrivons même à descendre la vitesse à 3-4 km/h en jouant avec notre équilibre et en faisant des virages… 😀
En te souhaitant en avance un bonne nouvelle année à vélo!
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